Gregory Van Bellinghen

CITY/STILLS


Lors d’un premier séjour à New York d’à peine une semaine une photo surgit que je qualifie d’iconique. Celle d’un personnage peint sur un mur et évoquant le cri d’Edvard Munch. En rentrant à Bruxelles, je suis fasciné par cette photographie prise à la volée en un seul clic. Une image unique, percutante. A cet instant, je sais que je tiens quelque chose, un sujet sur lequel je peux travailler. Je veux déjà revoir Big Apple et photographier toutes les images de portraits disséminés dans la ville. Je n’y retourne finalement qu’un an plus tard. En attendant, je ronge mon frein à Bruxelles. A la télévision, je découvre les mêmes types de portraits. J’enchaîne alors les films des cinéastes qui me fascinent: Jean-Luc Godard -une de me plus grandes inspirations depuis 20 ans- John Cassavetes, Ingmar Bergman, Alfred Hitchcock, ou encore François Truffaut.

Je me rends compte que la photographie est probablement le seul art qui puisse figer le temps et l’espace. Le cinéphile est immobile face à des images qui bougent et le piéton qui déambule en ville ne voit plus les images figées sur les murs qui font partie du décor. La photographie permet de suspendre le temps dans ces deux espaces et ainsi révéler des instants ignorés. 








City/Stills Masculin-Feminin
Edition de 5/10 
Photographie argentique montée sur aluminium










 

City/Stills East Houston
Edition de 10 épuisé
Photographie argentique montée sur aluminium









City/Stills Lafayette
Edition de 7/10
Photographie argentique montée sur aluminium